Cela fait plus de 24 heures que la journaliste de Disclose, Ariane Lavrilleux, est privée de liberté. Cette situation insupportable a commencé hier, mardi 19 septembre, à 6h00 du matin, lorsqu’une juge, accompagnée de policiers de la DGSI, le service de renseignement intérieur français, a frappé à la porte de son appartement marseillais pour lui notifier son placement en garde à vue. Pendant près de 10 heures, elle a dû faire face, seule, à la violation de son intimité et à la fouille complète de son domicile – elle ne pouvait être accompagnée d’un avocat. Il a fallu qu’elle attende 15h30 pour enfin s’entretenir avec un avocat marseillais, mandaté par Disclose. Cet échange a duré 30 minutes. Ariane a ensuite été conduite à l’hôtel de police de Marseille pour y être interrogée par les mêmes policiers qui ont retourné son appartement. Ses auditions se sont terminées tard dans la soirée. Elle a ensuite passé la nuit en cellule. L’interrogatoire a repris ce mercredi matin, en présence de l’avocate de Disclose. |